L’art de piéger

L’art de piéger : choisir le meilleur piège
 
En avril 2021, Bruxelles Environnement a commencé à utiliser des nasses à écrevisses pour cartographier les écrevisses exotiques envahissantes présentes dans les étangs et les cours d'eau de la Région de Bruxelles-Capitale. Six espèces d'écrevisses sont actuellement présentes en Belgique, dont une seule est indigène.
 
Plusieurs nasses à écrevisses ont été installées dans différents étangs bruxellois, dans lesquels des écrevisses ont été détectées par le passé, afin de déterminer quelle nasse donne les meilleurs résultats de capture. Les pièges sélectionnés seront ensuite utilisés lors de la campagne de surveillance du projet LIFE RIPARIAS.
 
Parmi les cinq espèces d'écrevisses invasives, certaines sont déjà présentes dans la zone pilote du projet. D’autres, pour lesquelles il faut être vigilant, ne sont, en revanche, pas encore présentes. En effet, dans le cadre du projet LIFE RIPARIAS, une attention particulière est accordée aux espèces invasives qui sont en cours d'introduction ou qui ont été récemment observées pour la première fois en Belgique. Un exemple d'une telle espèce est l'écrevisse marbrée Procambarus virginalis. Cette espèce, qui a déjà été trouvée à l'état sauvage dans quelques endroits de Belgique, n'a heureusement pas encore été observée dans la zone du projet LIFE RIPARIAS. L'écrevisse marbrée est particulière car elle est la seule écrevisse au monde à se reproduire uniquement de manière asexuée. Tous les individus d'une population sont donc des femelles et les œufs non fécondés qu'elles produisent se développeront en clones génétiques de leur mère. En raison de leur potentiel de reproduction rapide, ces écrevisses représentent une grande menace pour la biodiversité indigène. Il est donc important de les détecter rapidement et de prendre des mesures de gestion appropriées afin d’empêcher leur établissement et leur propagation.
 
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