A1 Améliorer la transmission de données pour favoriser une détection précoce

Problème actuel   

Les données d’occurrence des espèces exotiques envahissantes (EEE) sont actuellement limitées et fragmentées parmi une multitude d’acteurs et de bases de données. Ces lacunes de gestion empêchent de réagir suffisamment rapidement afin de lutter efficacement contre les EEE établies et émergentes. 

Notre action

Cette action permet donc d’améliorer la détection précoce et l’éradication rapide en centralisant, standardisant et en partageant les données récoltées sur les EEE. LIFE RIPARIAS développe également un système d’alerte pour les espèces exotiques envahissantes de plantes et d’écrevisses encore non implantées en Belgique.

 

A2 Améliorer la transmission de données pour un meilleur système de rapport des actions de gestion.

Problème actuel

Il n’existe actuellement aucun système de rapport standardisé des actions de gestion visant à contrôler les EEE.

Notre action

Pour combler cette lacune, LIFE RIPARIAS développe un système de compte-rendu des actions de gestion basé sur des variables standardisées et quantifiables. Ce système de rapport comprend des informations sur le type de méthodes de gestion utilisées, le coût, l’efficacité ainsi que les répercussions des actions de gestion sur d’autres espèces ou sur l’environnement.

 

A3 Evaluer les services écosystémiques

Problème actuel

Les écosystèmes et les services qu’ils fournissent sont essentiels à la survie, au bien-être et à la santé de l’être humain. Pour cette raison, les actions de conservation entreprises doivent non seulement viser à arrêter la perte de la biodiversité, mais également empêcher la dégradation voire permettre la restauration des services écosystémiques.

Notre action

LIFE RIPARIAS intègre donc le concept de services écosystémiques afin d’aider à identifier les techniques de gestion et de restauration les plus adaptées. Cette action développe donc un cadre analytique d’évaluation des services écosystémiques adapté au cas de la gestion des EEE. L’élaboration d’une telle structure repose sur une étude approfondie de la littérature ainsi que sur le jugement d’experts.

 

A4 Développer un outil d’aide à la décision pour une meilleure gestion

Problème actuel

Les coûts engendrés par les actions de gestion des EEE sont élevés et susceptible d’augmenter considérablement dans le futur. Il est donc devenu crucial de prendre des décisions efficientes afin de déterminer quelles espèces et quels sites doivent être considérés comme prioritaires pour la mise en œuvre des actions de gestion. Ces décisions doivent s’appuyer sur des données scientifiques fiables pour une exécution efficace des actions et objectifs élaborés. Cependant, actuellement, les décisions de gestion des EEE (« sur quelles espèces agir », « ou » et « pourquoi ») sont principalement prises indépendamment et basées sur des sources de données peu fiables et insuffisantes. Afin de pouvoir convertir les objectifs de gestions en plans concrets et opérationnels, il est nécessaire d’avoir un système de travail s’appuyant sur un outil d’aide à la décision.   

Notre action

Cette action développe un système d’aide à la décision explicite qui aidera les gestionnaires d’EEE ainsi que les décideurs politiques à prioriser les actions de gestion. Cet outil d’aide à la décision fournit des informations telles que l’identification des objectifs de gestion à l’échelle des bassins versants, les espèces et les sites prioritaires ainsi que les techniques les plus économiques et adaptées aux caractéristiques du site.   

 

A5 Identifier les actions de gestion prioritaires dans la zone pilote et préparer les actions de conservation

Problème actuel

Le soutien financier dédié à la gestion des populations de EEE dans la zone pilote du projet (la Dyle, la Senne et la Marcq) est actuellement principalement octroyé pour la mise en œuvre d’un objectif précis. Il y a également un manque de coordination entre les 3 régions administratives de Belgique. Par conséquent, une ré-invasion des sites gérés est souvent observée à partir des zones voisines et en amont du lieu où l’action de gestion a été menée. Les actions de gestion mises en œuvre ne sont donc ni durables, ni efficaces sur le plan économique.

Notre action

Cette action permet l’identification des sites, espèces et zones prioritaires pour l’établissement des actions de gestion à l’aide de l’outil d’aide à la décision développé en A4. Ces priorités d’action de gestion sont mises en place dans la zone pilote via des plans de gestion élaborés avec les gestionnaires de terrain et les parties prenantes. Ces plans de gestion comprennent :

  • Les objectifs de gestion locaux basés sur le budget disponible pour les actions de conservation, 
  • Les priorités concernant les espèces et les sites, que ce soit dans une optique d’éradication rapide ou de confinement des espèces de plantes et écrevisses ciblées par le projet,
  • L’identification des praticiens de terrain responsables de chacune des actions de gestion prioritaires,
  • Les procédures financières, administratives et juridiques requises pour chaque action de gestion prioritaire.